Une première et pas déçue….

Cette année j’ai participé à l’Université d’été du PS à la Rochelle.

Sous un soleil radieux (ce qui nous a changé…) le week end a été bien rempli et je suis déçue de ne pas avoir assister au festival du Films politique par faute de temps. Il faut bien choisir …. Et devant l’intérêt des sujets des ateliers c’était parfois très compliqué.

Le vendredi après midi après le discours d’ouverture de Martine j’ai enchainé par un atelier sur l’avenir du syndicalisme  et après droit au travail droit du travail. Toujours aussi remarqué les interventions de Gérard Filoche inspecteur du travail : entre la réforme de la médecine du travail prévue courant septembre et la circulaire de la Direction Générale du Travail préconisant en cas de passage en phase 6 de la pandémie l’employeur pourra « adapter l’organisation de son entreprise et le travail des salariés ». Le volume horaire de travail ou le nombre de tâches à effectuer pourront augmenter « par décision unilatérale de l’employeur ». Et l’administration Darcos précise que « le refus du salarié, sauf s’il est protégé, constitue une faute pouvant justifier le licenciement». La destruction du droit du travail continue….

Puis le samedi, le même rythme : assemblée plénière et ateliers « entreprendre autrement » et « construire la France des libertés ». Les intervenants de grande qualité, venaient de divers mouvements aussi bien syndicaux que d’autres partis politiques, avec notamment Cecile Duflot des verts. Clôture le dimanche par le formidable discours de Martine affirmant et réaffirmant les positions, les valeurs du parti socialiste. Toutes ces interventions ont été ponctuées de nombreux applaudissement de la part de tous les militants. Des militants venus de toute la France. L’occasion d’échanger entre nous, de rencontrer des socialistes de tout horizon, même au-delà de nos frontière.

Après ce week end de travail, il nous faudra continuer notre travail  afin de produire la convention de la rénovation avant l’été 2010 avec une grande consultation de tous les militants. De retour sous la grisaille finistérienne,  assez fatiguée mais avec un formidable espoir de voir les choses changer. Je reprendrais une phrase de Martine « quand on doute, il faut regarder pourquoi on a adhéré au PS ».