Médicaments en libre accès : être vigilant

Publié le par Sylvaine Vulpiani


Depuis le décret du 30 juin 2008 plus de deux cents médicaments peuvent être vendus "en accès direct'" c'est-à-dire devant le comptoir des pharmaciens.

La prudence est de mise car l'automédication n'est pas sans risque, l'interaction entre deux médicaments peut avoir des conséquences très graves.

Et les produits en libre accès sont souvent plus chers que leurs équivalents remboursables. Le magazine "60 millions de consommateurs" l'a constaté dès le mois de juin dans une pharmacie parisienne. Par exemple, une boite de Gavisconell menthe de 16 comprimés était vendue 4.60 euros en libre service, contre 2.27 euros pour une boite de Gaviscon menthe de 20 comprimés, remboursable, commercialisée derrière le comptoir. Et une boite de 16 comprimés de 500 mg de paracétamol de la marque Panadol était à 5 euros en libre service contre 1.74 euros pour le même nombre de comprimés de la marque Doliprane vendue derrière le comptoir.

Pourquoi de telles différences ? les médicaments en libre service ne sont pas remboursables par la Sécurité Sociale : leur prix est donc libre et la plupart du temps, plus élevés que  celui des médicaments remboursables dont les tarifs sont encadrés par l'état. Ensuite les pharmaciens appliquent leur marge.

Il faut donc insister auprès du pharmacien pour qu'il vous présente, s'il existe le médicament remboursable équivalent à la spécialité que vous souhaitez acheter. C'est notamment fort utile pour les médicaments les plus courants comme les antidouleur et les traitements contre les problèmes gastriques et intestinaux.

Et n'oubliez pas de comparer outre le prix, le nombre de comprimés de chaque boite.

Publié dans info consommateur

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