Coup de gueule d'une mère d'une lycéenne….
Ma fille veut rentrer en 1ère STG, une section dont la spécificité est la gestion. Quoi de plus naturel quand le choix du futur métier est en lien direct avec une activité commerciale. Cette formation est dispensée par quelques établissements. Et malheureusement, l'établissement public que nous jugions le plus prés ne peut pas l'accueillir. Plus de place ! La direction de ce lycée nous renvois vers l'inspection académique qui d'après eux doivent nous dire dans quel établissement ma fille peut poursuivre sa scolarité. Sans attendre le courrier nous annonçant le refus, je sollicite une motivation du refus par téléphone.
La réponse de l'inspection académique m'a laissé sans voix dans un 1er temps, et après la colère m'a envahi… Donc la "charmante" personne de l'autre côté du téléphone me confirme que le "nombre d'élèves est atteint". Pour cette formation, il est limité par l'éducation nationale, sans employer un mot à la mode en ce moment, en quelque sorte le quota est atteint ! Pas possible d'y accueillir ma fille. Alors, parent désabusé, "je fais quoi ?" réponse percutante " tournez-vous vers le privé" d'un air de dire eux ils ont de la place…. Surprise, j'ai demandé si c'était une plaisanterie, et "comment fait-on quand les moyens financiers du foyer ne permettent pas une telle option."
Là n'est point le problème de l'administration. Pourtant son but est d'assurer un service public dans l'intérêt de tous….
Et le lendemain, j'entends que Monsieur Darcos ne remplacera pas 13 500 départs à la retraite l'an prochain dans l'éducation nationale en assurant qu'il ne touchera pas à "offre éducative". Certes en refusant les élèves on ne touche pas à l'offre éducative puisse qu'on la limite en ne la créant pas. La destruction de l'enseignement public ni plus ni moins programmée depuis longtemps !
A un collègue, qui connu une situation a peu près semblable, l'Administration lui répondit "vous savez au-delà de 16 ans l'école n'est plus obligatoire"….